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FICTION DU JEU ELDARYA ANNA ET NEVRA

CHAPITRE SEPT:

passé en partie révélé, secrets légèrement dévoilés, au final que savons nous réellement des autres ?

Première partie:





FICTION  DU JEU ELDARYA ANNA ET NEVRA









Un tique nerveux fait tressauter sa joue tandis que son regard d'ordinaire si expressif se ferme totalement pour ne laisser qu'une coquille dure. Quand il est ainsi, Nevra en est presque effrayant, il n'est plus ni charmant, ni séducteur ou même joyeux, il ressemble davantage au tueur tapis en lui, à l'assassin qui malgré les apparences, est bel et bien toujours présent sous la surface, prêt à agir en cas de besoin. Avec un sourire presque moqueur, il lève un sourcil d'un air supérieur. 

-Un lien entre le vampire et sa nourriture? Tu te lie à ta chocolatine Anna? Ou ton café? Ne trouves tu pas ça totalement illogique?

-Et toi, pourquoi ne réponds tu pas seulement par oui ou par non?

-Non, Anna.

-Non a quoi.

-Tu le sais très bien alors pourquoi veux tu me l'entendre dire, je viens de te dire par deux fois que non, je n'ai pas fait de lien imaginaire entre victime et son agresseur vu que tu me vois clairement comme un monstre qui abuse de toi! Quand à la "fatalité" dois je rappeler que tu as hurlée mon prénom? Que c'est toi qui m'a chevauché la première? Que tu le regrette je peux le comprendre...non en fait non je ne le comprend pas, se n'était pas de la baise, s'était faire l'amour et t'aura beau te mentir à toi même autant que tu veux cela ne retirera pas le fait que cette nuit nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Bon sang Anna sa serait si désastreux d'être lié à quelqu'un? Ou même de faire confiance à quelqu'un? C'est si horrible d'aimer une personne et d'accepter le fait que lui aussi, qu'il veuille de toi dans ses proches? Est ce si impensable que quelqu'un, en l'occurrence moi, désire t'avoir à mes côtés sans arrière pensées malsaines ? Ne peux tu simplement pas croire que l'on peut t'aimer et t'accepter? Est ce si douloureux de donner un minimum de confiance, ou même le "bénéfice du doute"? Pour toi c'est noir ou blanc, mais le monde ne fonctionne pas ainsi Anna! Tu ne peux pas vivre en te méfiant de tous le monde et réclamer d'eux une totale transparence que toi même n'accepterai jamais! Mais bordel qu'est ce que tu as bien pu vivre pour avoir la phobie des autres!?!

Nevra pousse un soupir un peu agacé alors que son regard lance une lueur blessée, je peux presque lire la déception dans ses yeux. Son visage figé, aux lèvres pincées en une ligne trop fine, aux joues tirées et à la mâchoire crispée semble clairement me dire silencieusement " Tu me fais donc si peu confiance? " A quoi s'attendait il?
Que je cesse de me méfier de lui parce que nous avons eu une partie de jambe en l'air? Que je me vautre comme une chienne docile dans ses bras dès qu'il passe la porte de la chambre? Que je... Que je l'aime? Non impossible, je refuse une telle probabilité, je ne veux pas revivre ça, jamais... Inconsciemment je porte mes mains sur mon visage, empoigne mes longs cheveux et tire dessus de toute mes forces. La douleur, voilà une chose que je connais, c'est elle ma famille, c'est grâce à elle que je sais être encore en vie...et ça, d'aussi loin que je me souvienne.

Je sursaute en sentant une main tiède effleurer mes doigts pour les faire lâcher prise. Mon dieu non, pas maintenant, je sens "son" sursaut élancer dans le tréfonds de mon âme....Celui de la crise.... Une crise si puissante, si incontrôlable que dans mon monde, elle me fait passer pour traumatisée de la vie. Doucement mais surement, le vampire réitère son geste et c'est docilement que je laisse le vampire saisir mon poignet pour le guider loin de mon crâne qui m'élance. Je n'ai pas besoin de regarder pour savoir que je viens de m'arracher de conséquentes mèches de cheveux.
Je n'y peux rien, j'ai tant souffert...La douleur...c'est devenue mon monde tant et si bien que je ne connais plus que cela. Je n'ose pas relever la tête pour affronter leurs regards, ils doivent me prendre pour une folle ou une masochiste alors que je suis ni l'une ni l'autre...enfin, je suis seulement folle de mes souvenirs. Mon buste se berce lui même, remuant d'avant en arrière tandis que des petits gémissements à peine audible montent dans la chambre. Je n'y peux rien, je ne peux pas le contrôler, c'est viscérale, un passé bien trop violent qui malgré tout mes essais, et même les pires, je ne peux quand même pas l'oublier.

-Excuse moi Anna, je ne voulais pas aller aussi loin...Mes mots ont dépassé mes pensées je suis désolé.

Mon coeur se serre en entendant mon chef de garde demander pardon pour une erreur qu'il n'a pas commise, pour une vérité absolue qu'il s'est contenté d'éclater au grand jour. Ses longs doigts pâles viennent effleurer mon menton, cherchant silencieusement à me faire relever les yeux. J'avale difficilement ma salive, pourquoi ai je si envie de leurs expliquer?
Qu'ils comprennent que non je ne suis pas une égocentrique narcissique...Pourquoi? Pourquoi un câble d'acier vient de s'enrouler autour de mon coeur? Pourquoi ai je la sensation que je dois leur raconter? Les mots brûlent déjà mes lèvres et je me mord la langue pour me taire. Avant même de comprendre ce que je fais, je me sens me pencher légèrement en avant afin de presser ma tête contre le torse puissant du vampire.

Ce dernier reste immobile un moment, je "sais" qu'il attend patiemment que je vienne à lui, même s'il meurt d'envie de m'enlacer dès maintenant. Cependant il me laisse mon choix, ma liberté de décider...Cette fameuse liberté que je demande tant et que j'ai gagné au prix de trop gros sacrifices. Le nez enfouit dans le tissu de son tee shirt, je respire son odeur de menthe et d'encens, celle-ci m'apaise, décontractant mes muscles si crispés qu'ils en tremblaient sans que je ne m'en rende compte. Caché contre lui, à l'abris dans ses bras, je me sens avoir le courage nécessaire pour leur avouer...La souillure que je suis.

-Ne t'excuse pas, tu as raison....Je peux t'assurer que si je te parle de mon passé tu n'auras plus jamais envie de me toucher Nevra, ça je te le garanti. Quant à toi Ezarel, tu n'es pas obligé de te coltiner la séquence dramatique tu sais. Et puis je ne veux pas de vos pitiés de merde!

-Tu sais mon coeur, tu n'as vraiment pas besoin de mettre cette carapace de hargne, tout comme tu n'as pas besoin d'avoir peur de nos potentielles réactions. Je te pousse à me parler parce que je sais que je touche du doigt un point très sensible, trop sensible, qui te ronge de l'intérieur. Je peux t'aider, nous pouvons t'aider mais pour cela il faut que tu parles Anna...Le raconter c'est déjà faire un pas vers la guérison. Rien ne sortira de cette pièce c'est promis. Malheureusement Valkyon est absent pour plusieurs jours, il est envoyé à la mission importante de reconstruction de temple dont je t'avais parlé tu t'en souviens?

-Oui, d'ailleurs il n'y a pas un émissaire qui va venir?

-Dans une semaine, nous avons encore du temps devant nous mais...

Il s'interrompt brutalement et je sens son corps se tendre, pas besoin d'être un génie pour comprendre que ses obligations le tiendra loin de moi.

-Mais j'imagine que cela va être plus difficile quand ils seront là...Faites votre job tous les deux et ne vous souciez pas de moi, aucun souci je comprend.

Doucement je me redresse afin de croiser le regard de Nevra, ce dernier à déposé le plateau repas sur les draps, assez loin pour ne pas le gêner mais à porter de petits doigts gourmands. Silencieusement, le vampire s'installe confortablement à mes côtés, il passe un bras dans mon dos me permettant ainsi d'être presque assise, encaissant sans broncher tout mon poids. Une bouffée de gratitude m'envahie, je me sens atrocement vulnérable quand des larmes montent à nouveau. J'arrive à les retenir comme je peux en fixant un point au loin. Mon regard tombe sur l'elfe.
Assis lui aussi sur le lit, il s'est adossé contre le montant en bois noir sculpté, ses longues jambes sont étirées et ses mains tiennent une tasse de café brûlant.Son expression est neutre mais je ne me fie surtout pas à son visage, Ezarel sait parfaitement cacher ses émotions, et plus il se sent personnellement concerné, plus il peut devenir un vrai mur de diamant infranchissable dont il est impossible de déceler la moindre de ses pensées. Je suis bouche bée quand il braque son regard vert sur moi et qui déclare tout de go.

-Je déteste que l'on me touche. Mon père est ce que l'on peut appeler un maître dans l'art de la torture et il avait une idée de l'éducation bien à lui. Il suffisait que j'ai la malheureuse idée de lui "non" ou même d'aller le voir alors qu'il n'était pas d'humeur et je me faisais fouetter jusqu'à ce qui se fatigue. Après quoi il demandait à ses plus solides serviteurs de prendre la relève. Maintenant, dès que l'on me touche je ne peux pas m'empêcher de craindre que l'on arrache mes vêtements, que l'on m'enchaîne dans le cachot glacial pour recevoir les coups...Parfois cela durait des jours entiers sans interruption. Si quelqu'un me touche sans que je ne le vois...Je peux clairement ressentir la morsure du fouet enduit de poison anticoagulant afin que de m'empêcher de cicatriser correctement. La chaleur d'une main me renvois la chaleur des lanières de cuir parsemé de clous. Je déteste que l'on me touche, et paradoxalement plus je me sens proche de quelqu'un plus son touché me devient intolérable. Je peux encaisser quand celui vient d'un étranger, mais d'une personne pour qui j'ai de l'affection...C'est une autre histoire.

Le silence retombe aussi vite qu'il a été brisé. Je n'ai pas le temps de m'appesantir sur la gravité d'une telle révélation que Nevra se confie à son tour. Néanmoins je lance à l'elfe un regard emplie de compassion, pas de pitié, ni de mépris, juste de la compassion, parce que je ne comprend que trop bien ce qu'il peut ressentir. L'alchimiste décoche un pâle sourire en réponse, je sais à quel point cela a été dur de dévoiler une telle faiblesse et mon coeur commence à éprouver un petit quelque chose, un micro fragment d'amitié sincère pour lui.Mon désir de sang et de vengeance perd légèrement de son intensité face à la nouvelle facette de sa personnalité qu'il ose me montrer sans honte et sans fard.

-Je ne cache pas mon oeil gauche car il est aveugle, c'est malheureusement tout le contraire. Si je pose mon regard sur quelqu'un je me met à voir en lui, son âme, son esprit, ses pensées les plus secrètes, je vois tout. De sa naissance au jour de sa mort. Cet oeil, c'est une porte avec l'autre monde, celui des esprits et grâce, ou à cause de lui je peux voir ce que personne d'autre ne peut. Il m'a fallu beaucoup de temps pour trouver un moyen d'empêcher ce phénomène. Je devenais fou à voir les rêves des autres, à connaitre leur véritable personnalité, savoir qui ils étaient vraiment, j'en perdais la raison. Ce cache oeil est fait avec mon sang, ma chair et mes os, il est comme un sceaux qui me protège de cette malédiction mais en échange de cette paix je dois abandonner une partie de ma vue. L'échange équivalent comme on dit. Je ne rentrerais pas dans les détails immédiatement mais la vie n'a pas été simple. Mon don s'est répandu, j'ai été chassé par beaucoup de dirigeant voulant mes talents ou souhaitant ma mort. Après tout j'étais un danger ambulant si je me mettais à révéler leurs secrets les plus intimes. Je te promet que je t'en parlerai un jour mais sache que je n'ai malheureusement pas été toujours aussi....gentil. Il fut un temps ou je me suis laissé sombré dans la folie et le sang. Il y a encore énormément de dimension qui murmure mon prénom tant ils craignant d'attirer mon attention s'ils me nomment à voix haute. Ezarel et toi...Vous avez souffert, mais moi...j'ai été le bourreau de millions d'individus, des civilisations entières et à présent je dois vivre avec ça.

Cette fois s'en est trop pour mon petit coeur qui semble être devenu empathique au cours de mon coma. Sans même réfléchir plus longtemps je me laisse tomber contre le vampire et c'est en douceur qu'il m'allonge sur ses jambes, ma tête sur ses cuisses, ses mains dans mes cheveux, caressant mon crâne. Mes jambes se perdent sous le drap.
Doucement je lève un bras pour saisir son écharpe préféré, l''enlever tendrement de son cou afin de l'enrouler autours de mon buste pour cacher la nudité de ce dernier. Le silence s'installe, je sais que c'est à mon tour mais mon coeur se serre douloureusement. Que vont il penser, comment vont ils réagir? Vont ils me prendre en pitié?

Ou me regarder avec dégoût? Les yeux rivés sur l'écharpe, je me met machinalement à faire craquer les os de mes mains. La légère douleur me permet de me calmer car mon esprit frôle la crise de panique. Les bruits de claquement résonnent dans la pièce plusieurs fois de suite de manière totalement impossible...pour quelqu'un qui n'a pas eu les doigts cassés. Je m'élance enfin mais ma voix ne dépasse pas le murmure, je m'agite, des gouttes de sueurs se forment sur mes tempes et un tremblement irrationnel s'empare de mon corps.

-Mes parents sont morts quand j'étais petite, naturellement j'ai été placé en maison d'accueil. Au début ça s'est bien passé, ils étaient gentils, généreux, je me suis laissée avoir...J'avais 5 ans bordel, à cinq ans on ne voit pas venir la fourberie humaine pas vrai? Comment pouvais je savoir?!?.. Le problème pour moi, l'aubaine pour eux, c'est qu'à la mort de mes parents j'ai cessé de parler et...je me suis montrée agressive, dès que l'on me touchait je mordais et me débattait mais eux...L'homme de la maison était si rassurant...Si...Doux...j'ai fini par les laisser m'approcher. Et un soir ils m'ont amené dans une résidence secondaire dans les bois, à quelques kilomètre de la maison de ville et...et.... Parce que j'étais considérée comme autiste et traumatisée par l'état et leur foutu psychologues personnes n'a songé à vérifier leur foutus alibi...Personne..

Ma voix se brise, le plus dur reste à venir et pourtant je me sens déjà proche de la crise de panique, mes doigts craquent de plus en plus vite comme un métronome qui s'emballe. Ma jambe valide se met à trembler nerveusement, faisant ainsi tressauter tout le lit. Et pourtant aucun de mes deux compagnons ne font le moindre commentaire. Ezarel reste assis, il tasse du tabac dans une longue tige étrange qui leur sert de "cigarette". Ses gestes sont nonchalants mais je le sais à l'écoute, il a la tête incliné vers moi, tout son corps est tendu dans notre direction. Avalant difficilement ma salive j'essaye de sourire pour alléger l'atmosphère.

-Tu pourras m'en préparer une s'il te plait? S'il y a une chose qui me manque par dessus tout ce sont mes cigarettes.

-Tu n'es pas un peu jeune toi pour fumer?

-Je fume depuis que je...Depuis... Des années.

-Hmm...D'accord.

-Punaise on se croirait dans une foutue réunion d'alcoolique anonyme a raconter nos passés comme ça... tout mettre sur le tapis, c'est... déstabilisant.

Je lui souris, mi reconnaissante mi angoissée, l'elfe n'a pas blagué, n'a pas tenté de m'apaiser, s'il ne me force pas la main je sais qu'il attend néanmoins la fin de ce passé qui me hante. Ni lui ni mon ténébreux vampire n'ont relevé la tentative de détournement que j'ai lamentablement essayer? Quant à Nevra... Sa main caresse tendrement mes cheveux. Il aborde un air calme, neutre, trop parfait. Il est agité, je le sens en moi comme une évidence. Une de ses mains s'est réfugiée sur ma taille et m'agrippe instinctivement comme s'il cherche à me protéger d'un danger imaginaire.
Son oeil oscille entre le noir d'encre et le rouge très sombre. Je ne sais pas s'il se rend compte à quel point son corps s'est penché afin de me recouvrir, ses cheveux tombent en cascade sur mes joues. Son souffle chatouille ma tempe moite et aussi étrange que cela peut être, son torse émet une sorte de...Vibration. Un peu comme un grondement animal qui fait trembler ses pectoraux, me transmettant un message rassurant qui agis comme un baume de réconfort sur mon esprit.

Mon regard se pose sur la porte fenêtre, le soleil est dissimulé par une grisaille étrange. De la brume monte du sol en douce volutes, donnant une aura magique, presque mystique à la cité qui s'éveille.

-J'avais cinq ans....juste cinq années...ils m'ont enfermé dans le sous sol dans leur abris de chasse avant de se précipiter à la police pour me déclarer "portée disparue". Il y a eu une enquête et malheureusement à cause de mon comportement, ils ont conclus que je m'étais enfuie...ils n'ont jamais soupçonnés ce couple de...Ces...Bref ces gens là. J'ai passé 11 années enfermée dans leur sous sol, enchaînée comme un animal, abusée, torturée pour leur bon plaisir. Il n'y avait pas de fenêtre, je ne voyais jamais le soleil et quand ils partaient ils me plongeaient dans l'obscurité. Pas de salle de bain, pas de toilette, pas de vêtement, j'étais toujours soit enchaînée sur le lit soit contre un mur. J'ai oublié que je savais marcher, j'ai oublié que je savais parler, j'ai tout oublié jusqu'à mon humanité. A mes 17 ans je n'étais même plus un animal, j'étais "autre". J'avais cessé de combattre, il me donnait une petite bouteille d'eau par jour mais la nourriture se n'était que deux fois par semaines afin que je n'ai jamais la force pour m'enfuir. C'est là bas que j'ai développé la maladie qui me ronge les os petit à petit. Une sorte de cancer qui au bout du compte atteindra aussi mes organes et sa sera la fin de la partie. J'avais oublié jusqu'à la possibilité de m'échapper, il n'y avait plus que la peur et la douleur, la nuit le jour, l'heure, les semaines, le temps, tout ça m'était étranger. Mon monde se résumait à survivre coûte que coûte, comme un animal qui malgré le fait d'être acculé continue inlassablement de vouloir vivre. J'étais totalement stupide, analphabète, incapable de penser par moi même. La seule chose que je faisais par moi même, s'était des dessins imaginaire que je traçais dans ma tête. Je me suis montée un monde à moi, une sorte d'exutoire où je me réfugiais quand ils arrivaient. Et puis pas loin de mes 18 ans tout à changé. Je n'ai su que bien plus tard qu'un nouveau commissaire avait rouvert des dossiers qu'il jugeait "suspect" dont le mien. Le temps avait passé, la technologie avait grandement évoluée contrairement à plus de dix ans en arrière. Je me souviendrais toujours lorsque j'ai entendu leur entrées fracassantes à l'étage au dessus. La trappe qui menait jusqu'à moi était dissimulé sous un lit, j'ignore ce qui m'a poussé à agir mais alors que jusqu'à présent je n'avais jamais fait de bruit, ce jour là, en entendant ces pas inconnus et ses appels désespérés qui scandaient mon prénom...Celui que j'avais oublié depuis le temps, je n'étais plus que "chienne" ou "pute" selon leurs envies du moment... j'ai hurlé, hurlé, hurlé encore et encore jusqu'à m'en briser les cordes vocales, il était à côté de moi et me libérait que je hurlais encore, j'étais terrorisée à l'idée qu'il parte et que tout recommence.

Les yeux perdus dans le ciel presque blanc, mon esprit m'envoie des images de cet homme qui m'a sauvé de toutes les façons possible. Je me souviens de son regard bleu tétanisé devant l'étendu de ma situation, puis de sa détermination sans faille à m'en sortir. D'une voix rauque par l'émotion je continue sur ma lancée.

-Il m'a délivré, adopté et amené chez lui. Il m'a sauvé, dans tous les sens du terme. Il a été d'une patience à toutes épreuves. Sans jamais, jamais abandonner une seule fois, il m'a appris à redevenir humaine. Inlassablement il a encaissé mes crises de paniques ou de fureur. Je ne compte plus le nombre de fois ou je l'ai attaqué, griffée ou mordue. Il n'a jamais essayé de s'y soustraire, pas une seule fois il n'a songé a m'envoyé dans un établissement spécialisé. Cela m'a pris 4 années pour reprendre mon identité. Slaren m'a donné vie littéralement. Il m'a appris à mâcher, à parler, à lire à écrire et surtout à penser par moi même. Il m'a enseigné tout ce qu'il savait, a répondu à tout ce que je demandais. Il était si content quand il me faisait découvrir quelque chose comme le jour ou il m'a amené à un cinéma et qu'il m'a offert du popcorn pour la toute première fois....S'était mes plus belles années. Il a vite compris le monde imaginaire que mon instinct de survie avait créé pour moi. Alors il m'a payé des cours de dessin il m'a donné toutes les clés en main afin de réussir à reprendre une vie...normale. Il m'a fallu du temps pour réussir à sortir de sa maison que je considérais comme étant mon refuge mais petit à petit, avec lui, j'ai réussi à passer ma terreur du genre humain et j'ai commencer à aller chercher des commissions, d'abords avec lui, puis sans lui tout en restant à portée de vue et enfin totalement seule. Pas après pas, apprendre à devenir ce que je devais être, oublier ces 11 années et repartir à zéro.

Le sourire qui étire mes lèvres diminue petit à petit quand j'arrive au dernier arc de mon histoire. La peine est toujours présente, comme un manque impossible à combler totalement. J'avale ma salive et secoue la tête pour chasser les larmes qui menacent.

-Il avait la quarantaine quand il m'a adopté. Si je savais pour ma maladie, s'il avait pris le temps de m'expliquer le besoin vital de traitement quotidien pour ma survie, il y a une chose que Slaren n'a jamais abordé et que j'ai du apprendre toute seule...La mort. Il a fait ce que l'on appel un avc dans la salle de bain. Je l'ai trouvé endormi dans la baignoire, enfin, s'était ce que je croyais...Je suis restée plus d'une semaine couchée contre lui, ignorant l'odeur par le changement de son corps. Se sont ses hommes qui finalement, faute de réponses et de présence sont venus et ont découvert le corps. Je n'ai pas compris pourquoi il m'emmenait, je me souviens avoir perdu la raison et m'être attaqué à eux. Il faut savoir que Slaren m'avait enseigné l'art du combat afin que je puisse me défendre en toute circonstance. J'ai fait ...beaucoup de dégât avant qu'ils ne finissent par me maîtriser. On m'a alors expliqué ce que le mot "mort" voulait vraiment dire. Ils étaient polis, mais leurs voix, leurs tons, rien n'étaient semblable à Slaren. Ils me parlaient avec pitié, comme si j'étais une attardée, un cas désespéré. Ils trouvaient cela logique vu mon passé mais Slaren lui..Bordel jamais il ne m'a fixé avec pitié! J'étais sa fille adorée et je perdais le seul être vivant pour qui j'avais un attachement total et absolu.

Je hausse les épaules avec fatalité, préférant passer sous silence la période de deuil ou je me suis abîmée dans le silence et le vice. Drogue, alcool, combat illégaux, tout y est passé, j'ai tout essayé hormis le sexe que je ne supporte pas..enfin, "supportait" pas. Nevra a changé cette donne à sa façon. Un profond soupir s'échappe de mes lèvres lorsque je conclu.

-Je vais la faire courte, j'ai fait que des conneries pendant plus de six mois pour pallier à la douleur que je ressentais face à sa perte. Et au moment ou j'ai tout arrêté, que je me suis remise dans le bon chemin. Au moment où j'ai enfin réalisé que tous ses sacrifices à mon égare, tout ce temps passé à ma ramener d'entre le monde des non morts, ne devait pas servir à la loque que je devenais. Ce n'était pas un remerciement digne de lui bordel je n'avais pas le droit de faire ça! De picoler jusqu'à tomber raide dans un caniveau, ou fumer au point de voir une autruche dans mon salon. Je me suis sevrée, s'il y a un trait de caractère que j'ai tiré de ma captivité, s'était la détermination. Je suis devenue clean, j'ai repris en main mes esprits et j'ai cherché un petit appartement à moi, du boulot dans le design. Et puis....et bien disons que la veille de commencer mon tout premier emplois j'ai eu la très, mais vraiment magnifique idée de me balader en forêt...Et grâce à un destin des plus sadiques je me suis retrouvée propulsée dans un monde avec un vampire un tantinet collant, un elfe râleur et un guerrier taciturne...en m'ajoutant sa amène la touche de névrosée... Tu parles d'une bande de branguignol que nous formons.

Si je m'attendais à des réactions négatives, ou même de pitiés, c'est bel et bien à cet instant précis que je me suis rendue compte à quel point je ne les connaissais pas...Et à quel point j'ai pu mal les juger, à quel point je me suis arrêtée sur leurs apparences. C'est bel et bien à cette minute si particulière que je comprend à quel point je suis fichue...parce que, sans même le réaliser, j'ai entrouvert pour eux la porte de mon coeur, leur donnant un fragment de mon affection qui, jusqu'à présent, était enfermée profondément dans l'abîme de ma rage envers le monde.

Je suis fichue.

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#Posté le dimanche 12 mars 2017 16:10

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black-gun, Posté le jeudi 16 mars 2017 06:25

Arcadia514 a écrit : "c'était géniale :o"

Hey merci beaucoup sa fait hyper plaisir contente qu'une super fan continue d'aimer ! N hésite jamais jamais me dire ce que tu en pense si des trucs te chiffonne c'est en faisant des erreurs que l'on avance


black-gun, Posté le jeudi 16 mars 2017 06:23

Visiteur a écrit : "Bon, je m'arrête un instant pour commenter ce chapitre (la faute à ma paresse si je ne l'ai pas fait plis tôt). Premier point, on encore connait un peu plus sur Ezarel, Nevra et Anna, ce qui est une très bonne chose. Ça pourrait sembler bizarre la manière dont ils se sont confié mais non, aussi étrange que ça puisse paraître ça fait très naturel et crédible, on arrive à y croire sans avoir à se forcer. Pour le passé d'Ezarel et de Nevra, et bien ça renforce les persos (surtout pour le côté tueur de Nevra, qu'on sentait vraiment, vraiment super présent et la phobie de contacte d'Ez) mais Anna... Alors la je n'aurais pu jamais, mais jamais deviné. Et pourtant je suis le genre de personne qui devine facilement ce genre de truc (dans les livres). Ça explique ssa réticence en débarquant à Eldarya et la peur qu'elle a d'être trahi, même si ça m'étonne qu'elle n'est pas déjà complètement pété un plomb avec sa chute et la perte de sa chambre, genre hystérique. Mais il n'empêche que ça me semble bizarre que quelqu'un puisse être rester enfermé si longtemps à un si jeune âge et à voir l'air normale. Après, c'est mon point de vue et ce n'est pas comme si j'avais quelque chose sur lequel m'appuyer.
Deuxième point, c'est moi ou Nevra s'est lié surnaturellement à Anna (je pense à l'échange de sang pendant qu'ils??? et aux paroles ou plutôt serment de Nevra après qu'il ???) sans lui demandé, en saxhant pertinament quelle ne comprenait pas ce que ça représentait. Si Anna l'apprend, le pauvre va prendre cher.
Sinon super chapitre, comme toujours, poste nous super vite la suite.
"

Tout d'abord merci pour ton commentaire sa fait vraiment plaisir!! Alors merci beaucoup

Ensuite alors je vais point par point pour répondre à toute tes interrogation

Le passé de chacun sera amplement approfondi la on a une esquisse une ébauche toute simple mais chacun aura son passé bien détaillé et approfondi car contrairement au jeu nevra ezarel et valkyon ne se sont pas rencontré à la garde mais suite à des circonstances.... le côté de tueur de nevra n'est qu'une infime partie d el iceberg mais vraiment par ailleurs sa nature sa réputation et ce quil est va être un pilier de la fiction
Quand à Anna malheureusement quand j'ai eu cette idée j'ai fait des recherche par souci de crédibilité et à des personnes à qui sa arrive cinq ans après leur libération physiquement on ne voit rien des tortures subies physiquement après c'est une autre histoire. Pour Anna comme dit dans le texte elle a un empoisonnement du sang une sorte de gangrène qui l'a rongé d l'intérieur et sans médicaments sa grandira. Ensuite le soleil l'aveugle et à tendance à la brûler sa peau n'a pas le pigment naturelle elle est atrocement pâle plus pâle que nevra. Ensuite son seul salut vient de SAar c'est vraiment lui qui l'a ramener dans le monde normal et sa a pris 4 ans

Cependant je prend en compte ton avis et avis de ce pas faire des recherche afin d'approfondir le sujet convenablement et je t'en remerci. Quand à son petage de calme....patience patience sa sera grandiose mais attend un peu du moins quelques chapitre avant qu'elle ne comprenne certaine chose....ce qui amène à ton dernoer point

Oui nevra c'est lié à elle et lorsqu'il a dis non il a joué du les mots. Elle lui a demandé s'il avait fait un contrat de familier ce qui n'est pas le cas et s'il avait fait un contrat entre vampire et sa bouffe ce qui n'est pas le cas non plus. Il a totalement jouer sur les mots il napas menti mais il a omis de dire qu'un lien était bel et bien créé...etbon dieu par la suite vous verrez la portée de la chose hahaha

Tu peux aisément imaginer à réaction quand elle lapprendra. ..ce qui amene a ton point du pourquoi ne pète elle pas une pile? Parce qu'elle n'a pas encore saturé mais quand sa va le faire sa va être titanesque que dis je un collaspar! !! (Petite précision collaspar est lz vrai nom d'un trou noir je précise au cas où si des personnes lisent ceci et ne le sachent pas ce n'est pas honteux du tout mais comme je suis du une insatiable curiosité et que l espaceme fascine voilà vpila)

J'espère avoir répondu pint par point excuse moi pour les fautes je suis via téléphone alors déjà c'est misère avec les micro touchés ensuite mon t9 est une enflure et après avec mes gros doigts et mon cerveau empli de morphine j'ai dû mal à coordonner oeil cerveau main haha

Dans tous les cas merci beaucoup pour tes annotations et je vais me renseigner davantage sur le sujet afin d'être plus réaliste tu as raison dans tout les cas merci beaucoup !


Visiteur, Posté le mercredi 15 mars 2017 15:17

Bon, je m'arrête un instant pour commenter ce chapitre (la faute à ma paresse si je ne l'ai pas fait plis tôt). Premier point, on encore connait un peu plus sur Ezarel, Nevra et Anna, ce qui est une très bonne chose. Ça pourrait sembler bizarre la manière dont ils se sont confié mais non, aussi étrange que ça puisse paraître ça fait très naturel et crédible, on arrive à y croire sans avoir à se forcer. Pour le passé d'Ezarel et de Nevra, et bien ça renforce les persos (surtout pour le côté tueur de Nevra, qu'on sentait vraiment, vraiment super présent et la phobie de contacte d'Ez) mais Anna... Alors la je n'aurais pu jamais, mais jamais deviné. Et pourtant je suis le genre de personne qui devine facilement ce genre de truc (dans les livres). Ça explique ssa réticence en débarquant à Eldarya et la peur qu'elle a d'être trahi, même si ça m'étonne qu'elle n'est pas déjà complètement pété un plomb avec sa chute et la perte de sa chambre, genre hystérique. Mais il n'empêche que ça me semble bizarre que quelqu'un puisse être rester enfermé si longtemps à un si jeune âge et à voir l'air normale. Après, c'est mon point de vue et ce n'est pas comme si j'avais quelque chose sur lequel m'appuyer.
Deuxième point, c'est moi ou Nevra s'est lié surnaturellement à Anna (je pense à l'échange de sang pendant qu'ils??? et aux paroles ou plutôt serment de Nevra après qu'il ???) sans lui demandé, en saxhant pertinament quelle ne comprenait pas ce que ça représentait. Si Anna l'apprend, le pauvre va prendre cher.
Sinon super chapitre, comme toujours, poste nous super vite la suite.


Arcadia514, Posté le lundi 13 mars 2017 17:10

c'était géniale :o


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